Vitesse ou Pulsations

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  • Le 18/11/2014

De plus en plus on entend des coureurs qui ne courent plus avec leur cardio-fréquence-mètre, d’autres ne jurent que par lui… Que faire ?

Coureur

Le débat pourrait être sans fin… Il convient pour le coureur de courir de façon aisée et sans parasites… Certains ne supportent plus la ceinture, d’autres ne pourraient s'en passer et la garderaient jusque dans leur lit !

Il y a des avantages et des inconvénients dans les deux cas.

Depuis les années 80 la cardio-fréquence-mètre a fait son apparition en masse. La « mode » était lancée, si bien que dans les années 90 quasi tous les coureurs avaient un cardio. On ne regardait que sa montre et ses pulsations lorsqu’on courait.

Les théories allaient dans tous les sens… Différentes formules pour savoir à quelles pulsations courir… Mais ne tenant pas compte du passé athlétique du coureur. Si bien qu’on pouvait voir certains accros presque marcher pour soi-disant courir en endurance…

Mais le cardio a tout de même ses avantages. Lors d’un test, il permet d’évaluer le niveau d’endurance de base du coureur par rapport une vitesse courue. Il permet de se rendre compte des pulsations maximales lors de l’effort. Il permet à l’entraîneur d’évaluer la fourchette de travail entre les pulsations en endurance de base et les pulsations maximales. L’entraîneur peut indiquer les pulsations voulues pour tel ou tel travail en endurance (base – active – extensive)…

D’autre part, le cardio permet au coureur de respecter les différentes filières demandées par l’entraîneur. S’il fait chaud, la concentration sanguine sera dirigée vers la peau on aura donc des pulsations plus élevées lors d’un effort. Ceci qui permet d’adapter l’entraînement et des vitesses ou aux conditions climatiques rencontrées…

Polar

Le désavantage du cardio, certains coureurs sont omni bullés par leurs pulsations à l’effort… Donc même en course ils ne vont pas chercher dans leurs derniers retranchements pour faire une performance. Par exemple lors d’une course importante ou d’un objectif, l’émotion peut complètement emballer le cœur. Il est possible que si en temps normal avant le départ d’une course vous soyez à 80 pulsations lors du départ d’un objectif la même personne peut avoir des pulsations déjà à 140 pulsations. Une fois le départ donné, elles s’emballent encore plus. Il faut parfois 3 à 4km pour qu’elles reviennent à la normale par rapport à la vitesse courue.

Le cardio peut aussi parfois provoquer des irritations chez certaines personnes.

 

Courir sans cardio est-ce bien ? Oui et non !

Cela s’adresse surtout aux coureurs qui se connaissent et non pas aux coureurs qui pensent se connaître !!!

Lors d’un test, Vameval, Cattest ou encore en labo, les pulsations correspondent toujours à une vitesse. Donc l’entraîneur peut indiquer des vitesses qui correspondraient aux pulsations, Oui mais, dans les mêmes conditions que le test. Parce que si le test a été fait par 18°, s’il en fait 25 le jour de l’entraînement les vitesses ne seraient plus les mêmes… Donc le coureur confirmé qui se connait peut adapter raisonnablement sa vitesse.

L’avantage se trouve dans la course, lorsque la VMA (vitesse maximum en aérobie) a été estimée d’après le test, l’entraîneur peut donner une estimation de temps pour une course sur une distance donnée. Lors de la course, coureur partira sur le rythme et non sur ses pulsations, la réussite à beaucoup plus de chance d’aboutir.

 Garmin

Mais encore une fois, courir sur des vitesses données s’adresse aux coureurs qui se connaissent, quel que soit le niveau. Il y a de bons coureurs qui se connaissent très mal et des coureurs moyens qui se connaissent très bien.

 

A vous de savoir,