Retour sur le Marathon de Paris. Patrick Siméons

  • Par
  • Le 18/04/2015
Arrivé la veille, je loge dans un petit hôtel sympa avec ma douce 
et tendre et nous sommes sans les enfants.
Un vrai petit week end romantique. 

Mais bon on est la pour une bonne raison, première étape aller
chercher le dossard au palais des expositions à la porte de Versaille.
Ah traverser Paris en voiture, toujours un plaisir :-) 

Ils ont le sens du commerce, le retrait du dossard se fait au salon
du jogging. Il y a tout les exposants imaginables.
Je réussi presqu’à sortir sans rien acheter jusqu’à la sortie
ou ils vendent des t-shirt marathon de Paris à la taille de mes enfants.
Ouf je m’en tire pas si mal. 

Img 5601


Je fais aussi le repérage entre l’hôtel et le point de départ,
les champs élysée. Le reste de l’après midi est consacré à la détente.


Nous voici au jour J, j’ai pris avec mon petit déjeuner de Belgique,
pas question de laisser cela au hasard.
Je me rends au départ, la température est déjà très douce et le ciel
tout bleu. 

Je me rends dans le sas 3h30, un peu ambitieux compte tenu de ma
préparation en dent de scie
(et oui, je n’ai malheureusement pas été suffisamment assidu dans
le suivi du programme,
j’ai été malade plusieurs semaines durant la préparation, je sais déjà
avant le départ que ça me coutera cher).


09h00, c’est le départ, l’organisation est très bonne, dès les premiers
mètres la course est fluide. 


Le temps est superbe, meme un peu chaud, et la ville est magnifique.
J’avais décidé de me caler sur un rythme de 5’00 au km. 


Une vrai promenade dans la plus belle ville du monde comme ils aiment
à le répéter. 

Nous arrivons de le bois de Vincenne, tout va bien, super sensations.
Arrivé à mi course, nous revenons dans le Paris touristique,
jusqu’ici tout va bien. 


Arrivé au km 30, nous repassons près de la place de la Concorde,
je vois que je dévisse déjà de mon tempo, pas grave,
le but est d’abord de prendre du plaisir. Je vois ma petite femme qui
me fait des grands signes, super content,
je pensais que vu le monde je ne l’apercevrais pas. Ca me rebooste. 


Km 32, voile sur ma vue coté oeil droit, manque de sucre, pas besoin
d’être medecin pour le diagnostique,
heureusement le coach m’avait conseillé des gels, vite un « coup de fouet »
et 3 min plus tard de nouveau tout va bien. 


Km 34, le mur, c’est un peu tôt, le prix d’une préparation insuffisante.
Je ralenti de plus en plus, le moral qui baisse et
des crampes qui arrivent. Je marche un peu, je mange un peu et ça repart.
Allez, plus que quelque km, c’est dans la
douleur que je traverse le bois de boulogne, pour me diriger vers vers l’arrivée
avenue Foch. 


Km40, oublié mon coup de blues, je retrouve de bonnes sensations mais je n’avance plus.
Je me dirige vers l’arrivée avec
l’Arc de Triomphe en arrière plan. 


Je passe la ligne avec 20 minutes derrière le temps secrètement espéré mais je suis super
content de la façon dont
s’est déroulé la course. L’organisation a l’arrivée est denouveau impeccable. 


Nous recevons une médaille et un tshirt finisher rose fluo. Tous nous nous reconnaîtrons
le reste de la journée :-)


Apres l’effort, le réconfort, une bonne pizza et un petit tour dans Paris, en privilégiant
le métro pour le reste de la journée !


A bientôt et encore merci pour vos super conseils.

Merci Patrick et bravo !