Marathon et Semi-marathon de Bruxelles

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  • Le 06/10/2013

Voici les temps officiels de nos marathonniens

Nicola Bucci 2h56'20"

Christophe François 3h04'00"

Michel Benoit 3h36'16"

Patrick Siméon 3h51'10"

Dominique Vandergheynst 4h10'53" (accompagné de Valérie en prépa du 24h00 et votre serviteur)

Benoit Loop 1h47'33"

Bientôt des récits, des interviews et une description du parcours et de l'organisation

Le commentaire de Dominique et de Christophe

4h20'.......

Je vous rassure, c'est le temps que ma montre indiquait au moment où je l'ai arrêtée sur la Grand place. Il faut dire que l'excuse que je peux invoquer pour justifier cette inattention est le fait que j'étais crevé.... D'ailleurs mon temps officiel, 4h10'50" d'après Marc, n'est pas tellement plus fameux....Mais mon temps "politique", si je me base sur la même distance parcourue qu'à Paris, 4h06' d'après Valérie. Il faut dire que le marathon de Bruxelles est dur et long d'un peu plus de 43 km... Donc, je suis tout de même content et je me dis que je ferai mieux la prochaine fois.
Mon objectif était de descendre sous les 4h et Marc m'avait proposé de m'accompagner pour m'y amener avec l'aide de Valérie dont le marathon de Bruxelles est le dernier entraînement long avant les 24h. Je me disais qu'étant si bien entouré, les chose seraient "plus aisées". Tel ne fut pas le cas. Pourtant, j'ai suivi scrupuleusement le programme de Marc. Il n'y a pas d'excuse et j'accepte d'être humble devant la vérité  de mes résultats. Mais je suis toujours aussi motivé et je ferai un nouveau marathon, probablement Anvers.
Les premiers km se sont bien déroulés (quand je dis cela, il faut bien entendu toujours rajouter "à mon niveau"). Marc estimait que nous allions un peu trop vite (5'20"/30" au km). Mais c'était le début. J'ai bien passé les tunnels que je n'aime pas trop. Et puis dans le  bois de la Cambre, première alerte. Ma respiration devient plus courte. Les choses semblent se rétablir sur l'avenue Delleur où je prends pour la première fois en course une "pipette" saveur pomme verte et le boulevard du Souverain se passe bien. Nous tournons à droite sur l'avenue de Tervuren et je supporte la montée. Pendant celle-ci, nous croisons deux extra-terrestres qui, paraît-il, étaient les leaders de la course alors que nous courrions depuis 1h42... Nous passons à la moitié de la course en 1h57 (mon temps du semi de Nivelles qui s'explique parce que j'avais donné mon sang  3 jours avant). J'étais content car en multipliant par deux (à ce moment là j'étais encore capable de faire des opérations simples), nous étions "largement" en-dessous de  4 heures. Toutefois, Marc me "fait peur" en attirant mon attention sur le fait que nous allons devoir remonter la longue descente que nous empruntions gaiement.... Et puis, patatras...Je parviens difficilement à boire et j'ai l'impression qu'une saveur pomme indésirable a envie de repasser par ma bouche, mais dans le mauvais sens. Marc me dit de respirer à fond et que tout ira bien après. Valérie me propose un fruit sec et lorsque je veux l'avaler, la saveur pomme manifeste son antinomie viscérale vis-à-vis de l'abricot sec au 25 km du marathon  et hop, je dois m'arrêter pour vomir. Marc me dit "Tu verras, cela va aller mieux"...pourtant, je n'avais pas l'impression de tourner dans un film de science-fiction. Bien entendu, les choses ont été de mal en pis et la marche au ravitaillement se faisait de plus en plus longue (heureusement, il y avait beaucoup de ravitaillements). Même la descente de l'avenue de Tervuren pour revenir vers le parc de Woluwe me semblait difficile. Nous rejoignons les coureurs du semi et là Marc m'encourage de manière subtile "Tu vois, tu en dépasses". Et Valérie ne ménage pas nous plus ses encouragements. Moi, je continue vaille que vaille en me demandant quelle bière je vais boire à l'arrivée: une Liefmans ou une Duvel, plus spécialement celle qui est brassée avec du houblon japonais. Je fais part de mes doutes à Valérie, mais elle ne m'aide pas à trancher cette question existentielle. Avant de repasser sous les arches du Cinquantenaire, je suis pris de crampes et puis c'est la descente et surtout la remontée de la rue de la loi. Maintenant, je ne suis plus du tout en 5'20". Pour faire le malin, j'essaie de sprinter avant d'arriver sur la Grand place...mais en dépassant Marc les crampes reviennent. Finalement je passe la ligne. La distribution des médailles prend du temps et j'ai cette vision, en attendant de recevoir la mienne, en voyant tous les coureurs emballés dans une sorte de papier alu, d'assister à un défilé de truites en papillote.
De retour chez moi, j'ai opté pour une bière venant d'Ath, la Goliath (je recommande aussi la Gouyasse provenant de la même brasserie, moins forte, mais très agréable bien fraîche après un entrainement). Mais comment vais-je pouvoir annoncer cela à Valérie, moi qui l'ai induite en erreur? Elle me croira sans doute si je me défends en prétendant, vu mon état de fraîcheur,  que je ne savais plus ce que je disais.
En tout cas, jamais je n'aurais pu terminer "aussi vite" sans le soutien continuel de Marc et de Valérie. Qu'ils en soient remerciés.

Dominique

J'ai terminé mon marathon en 3h04. Je suis très content de moi car le parcours n'était pas des plus facile comparé à Visé. J'ai tenu une moyenne de 14,5km/h sur le plat et dans les descentes, j'ai accéléré mais la fatigue m'a rattrapé. Les 4 derniers kilomètres m'ont paru interminable.... Mais le mentale a repris le dessus ! J'essayerai de faire mieux au prochain. Je te remercie pour le programme et tes conseils qui m'ont beaucoup aidé et permis de gagner des minutes.

Christophe