feedback de Philippe

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  • Le 29/07/2014

YES ! Je l'ai fait.

Parti à 7h30 en compagnie de 199 autres participants dont Terry Moro et Vincent Alexandre (du club des Trévires), j'ai achevé les 46 km du Grand Trail des Mélèzes du Mercantour après 8h45 min (8h42min à mon chrono  ...à la 177e place...sur 177, les 21 autres concurrents ayant abandonné ou étant passé au-delà de la dernière barrière horaire.
Peu importe ! Mon objectif était de 1) finir 2) à une moyenne supérieure aux 5 km/h.

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Le parcours : comme prévu, très pentu avec des descentes relativement techniques et mouillées dans la première partie. Une dernière montée (Col de 10514503 580624305380397 8082407710775816030 nl'Encombrette) très, très raide puis une descente de 14 km d'abord assez roulante ensuite à nouveau un peu technique car boueuse et douloureuse pour les chevilles fatiguées.

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Bilan : 1 chute au km 15 (rien de grave, juste un solide coup sur la maléole), un très solide coup de mou dans le col de l'Encombrette entre le km 28 et 32 (le sommet) et un vrai bonheur d'être arrivé au bout.


La dernière barrière horaire m'a semblé assez courte (nous étions sensés faire la seconde partie du parcours aussi rapidement que la première !) et donc un peu stressante surtout que je me suis arrêté dans la descente pour 1) prendre des nouvelles d'une coureuse du 28 km pas bien (gastroentérite) 2) dépanner une randonneuse qui n'allait pas bien non plus (je lui ai fait boire à mon CamelBag et lui ai refilé une de mes barres de céréales.


Une belle rencontre avec Vincent Alexandre du club des Trévires 

Pour le futur : ben refaire un trail en montagne pardi ! Revoir l'entraînement et/ou l'alimentation pour éviter le solide coup de mou dans le col (Manque de réserves ? Altitude - c'est arrivé entre 2300 et 2500 ?).

Merci Philippe

La réponse du coach : Dans ce genre d'épreuve il faut tenir compte des altitudes auxquelles on court... Au dessus de 1500m il devient plus difficile de respirer du à une baisse du rapport d'oxygène disponible dans l'air... Le corps doit s'adapter et ce manque d'oxygène provoque une augmentation du travail en acidité dans les cellules musculaires. Une diminution de la vitesse de 5 à 15% selon le coureur est possible... Il est difficile de trouver des altitudes supérieures à 600m en Belgique, donc difficile de s'entraîner avec un manque d'oxygène. Le fait de faire des entraînements en côte et/ou en descente permettent d'habituer les muscles aux pentes rencontrées.Cependant le manque d'oxygène rencontré lors de trails en haute montagne est différent. Il faudrait se rendre en altitude durant 2 à 3 semaines et revenir en Belgique +/- 2 semaines avant l'épreuve ce qui permettrait d'habituer son corps.

Le coup de mou peut aussi arriver suite au stress, les barrières horaires peuvent en être la cause... mais il y a d'autres éléments, l'émotion, le manque de concentration, etc...

L'alimentation est également importante, il ne faut pas juste bien s'alimenter notamment en solide le jour de la course. L'alimentation se travaille en amont... aux entraînements ainsi que les jours qui précèdent la compétition.

Le coach