100 KM Le récit de Valérie

J’ouvre un oeil. AH oui ! je dois courir 100 KM tantôt ! Cette nuit là j’ai dormi comme un bébé et le réveil est surprenant. Déjeuner, prépa des boissons, je ne sens aucun stress. Je me prépare, on met tout dans la voiture, dernier check. RIEN aucun stress pas le moindre énervement rien nada ! Ca m’énerve de ne pas m’énerver. Je me dis que je ne saurai jamais courir 100 bornes sans excitation. On verra. Marc me dit : « ça va venir en voyant les autres ».

On arrive au départ. Les coureurs sont en affaire. Je croise toutes les autres athlètes bien connues : Dora, Heidi, Veerle…. Je parle à l’une , m’occupe de la montre de l’autre, discute avec une compétitrice pour qui ce sera une première, enfin…je fais presque le ménage de la buvette et RIEN, COOL même pas les dizaines de visites aux toilettes qui marquent d’habitude mon stress.

Bizarre.

Le départ est donné. Le premier tour (12,500km) pour l’échauffement, arrêt DIXI. Je retire ma montre je cours aux sensations. Le deuxième et le troisième tour sont laborieux. Je me sens lourde et  je n’en suis qu’au 38 ième !!

Le parcours est bucolique mais après 3 tours on connait !  41 compétiteurs ce n’est pas la foule. Je commence à m’ennuyer. En plus il pleut. Pffff

Je m’accroche en me disant que Marc pourra me suivre en vélo dès la cinquième boucle. Puis d’un coup d’un seul les jambes tournent. Marc me crie dessus je vais trop vite. Il m’a saisie celui-là, caché derrière un arbre pour me surveiller…

Au km 55 j’ai des nausées, je dois vomir. Le coach avec sa délicatesse légendaire m’ordonne de mettre mes doigts dans ma gorge. FUN ! Vidange ! Et ça repart !

Par après je n’ai pas craqué, le tour 7 j’ai accéléré et le dernier a été bouclé avec 4 min de mieux que les autres.

Bilan :HAPPY

« Tchieu que c’est bon quand ça tourne bien. »

Merci à tous pour vos encouragements.

Merciiiiii Marc !!!